Le 28 novembre 2008, un communiqué de l'UEFA de Platini: "L'UEFA a ouvert des dossiers disciplinaires sur l'Olympique de Marseille et l'AS Roma, en rapport avec deux matches d'UEFA Champions League".

Des "dossiers disciplinaires" ouverts à l'encontre des clubs de l'Olympique de Marseille pour "jet d'objets sur le terrain" et l'AS Roma pour "allumage de fumigènes et blocage de sorties du stade", on pouvait s'attendre à du lourd, se disait-on.


Le vendredi, 12 décembre 2008, nous apprenons que "l'AS Roma devra payer 20 000 €" et "l'Olympique de Marseille aura une amende de 10 000 €". Une fois de plus, l'UEFA fait dans la pantalonnade en infligeant des amendes symboliques aux clubs.

Michel Platini, le monsieur "Moi, je parle de foot" ne rompt en aucune sorte avec ses prédécesseurs dans l'art de l'esbroufe aux médias. "Tolérance zéro, comme pour le racisme et le hooliganisme" disait-il au journal Le Dauphiné le 23 septembre? Et après? Rien ou presque.

Que l'UEFA ne soit pas en mesure de faire la police et la justice, on peut le comprendre. D'ailleurs, Platini lors de la conférence des ministres des Sports du Conseil de l'Europe organisée à Athènes le 13 décembre dernier est obligé de reconnaître qu'en la matière "l'action de l'UEFA est bien sûr dépendante des mesures que les gouvernements sont prêts à mettre en œuvre".

Mais quand il s'agit de taper aux portefeuilles des clubs pour mettre face à leurs responsabilités, les businessmen des business-clubs, là, notre "Platoche" national plastronne beaucoup moins.

Dire que celui qui reproche, à juste titre, à Arsène Wenger de ne pas vouloir que "les petits battent les grands, parce qu'ils veulent leur business", on peut dire que les paroles ne se joignent pas aux actes pour l'ancien meneur de jeu des Bleus.

Avec Platini, c'est certain. Il soulèvera des montagnes. Oui, mais des montagnes d'absurdité ! (Merci André Gide).

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