Qui du supporter ou du joueur de football professionnel boit le plus ?

 

En voilà une question qui peut apparaître pour le moins surprenant, tant la réponse paraissait évidente, pour les avertis en la matière, comme les novices.

 

L’image du supporter haineux, abreuvé de bière et alternant provocation envers la police et castagne avec les supporters de l’équipe adverse, on connaît.

 

L’alcoolisme des joueurs professionnels, là, on connaît moins. L’art de dissimuler le problème de l’alcool lorsqu’il atteint le milieu confortable des stars du ballon rond est une chose récurrente.  

 

Pour des raisons de « retombées d’images » pour les clubs et leurs sponsors, nos dirigeants-managers et businessmen versent dans la mauvaise foi systématique à chaque nouvelle affaire qui mêle un de leur joueur avec l’alcool (et drogue dans certains cas). « No comment » disent-ils.

 

De commentaire, ils devraient en faire, car l’esthétique joueur moderne qu'ils nous vendent n’est pas plus « clean » qu’un soiffard, barrique ou pilier de comptoir du bistrot du coin.

 

Des exemples, il y en a à la pelle et … au litre.

 

Paul Gascoigne : bagarres et rixes dans un nombre incalculable de pubs du royaume de Sa Majesté. Agressions, tentatives de suicide, hôpitaux psychiatriques, l’ancien international anglais est un homme brisé par l’alcool et autres substances.

 

Tony Adams, l’ex défenseur central des Gunners d'Arsenal a connu les mêmes démons que « Gaza ». Il ira même jusqu'à la case prison pour une durée de trois mois dans un état d'ébriété avancé au volant de son véhicule.

 

Roy Keane, l’ex joueur de Manchester United, lui, ne cache pas ses problèmes avec la boisson dans le quotidien "News of the world". "Je me saoulais de façon assez spectaculaire", déclare t-il. On imagine.

 

Adriano, attaquant de l'Inter Milan avoue dans la "Gazzeta dello sport" qu'il buvait à s'en écrouler dans son lit. On comprend mieux pourquoi l’entraîneur de l’Inter de Milan, José Mourinho, cherche désespérément à lui trouver un autre club.

 

Ronaldinho et Robinho, nos 2 stars brésiliennes … des festivités en connaissent un rayon dans le domaine de la soirée arrosée. Le quotidien « O’Globo » rapporte que les après-matchs de la Seleção se terminent en parties de beuveries et finissent pour certains, en coma éthylique.

 

Ever Banenga, jeune joueur argentin de Valence, a eu le droit à un test d’alcoolémie très positif lors d’un contrôle routier.

 

Rio Ferdinand, la star défensive de Manchester United, aurait du avoir la palme de l’orgie la plus retentissante. Rio « Grande » a dans l’idée de faire dans la soirée à la Jet-Set. Des camions d’alcools venant des 4 coins du royaume, des femmes n’étant pas celle des joueurs présents, on peut dire que les 13 heures de la soirée à la Sodome et Gomorrhe, ont fait passée Ferdinand du statut de joueur de Sir Ferguson à celui d’Empereur mancunien à la Caligula.

 

Le « brésilien » français, José Touré a versé dans l’alcool et dans la drogue. Il ne s’en remettra jamais.

 

Patrice Loko, ex nantais et parisien, a fini tout droit à l’hôpital psychiatrique suite à ses pérégrinations incessantes dans le monde de l’alcool. Cuit, cuit le canari.

 

Sydney Govou, joueur emblématique de l’Olympique Lyonnais, a été retrouvé avec un taux de 2,6g d'alcool au volant de son véhicule. Une petite garde à vue et une repentance médiatique auront suffi à Sydney « Glouglou » pour passer à autre chose … jusqu’au réveillon de la nouvelle année ?

 

Steven Gerrard, joueur légendaire de Liverpool, est le dernier de notre liste car il est le dernier en date dans la saga des « victoires de l’alcoolisme ». Le milieu de terrain, coqueluche d’Anfiel Road, a été mis en examen et inculpé pour agression envers sur un Disc-jockey le 29 décembre. Il risquerait 5 années de prison. Mais avec le soutien indéfectible de son club, Gégé devrait ne pas se faire trop de souci. « Steven a été un incroyable serviteur de Liverpool lors des dix dernières années et le club lui offrira tout le soutien dont il aura besoin en ce moment ». Serviteur ou serveur au bar ? On peut dire que l’entraîneur de Liverpool, Rafael Benitez, a de la chance avec ce joueur polyvalent. Il sait distribuer le jeu, les verres et les coups de poing.

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